CRONOS LABYRINTHOS
Dans le labyrinthe de Cronos, Hyperion se prépare à
rencontrer de nouveau le saint d’or du Lion.
Hyperion : |
Il est donc vraiment
venu jusqu’à nous. On se doit de bien
l’accueillir.
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Koios : |
Tu dois également
t’occuper de nos troupes qui sont situées
devant la porte.
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Hyperion : |
Je le sais. De
toute façon, c’est notre rôle de les guider…
puisque nous sommes des Dieux… |
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De son côté, Aiolia se tient toujours fermement devant
la porte afin d’empêcher quiconque d’en passer le seuil.
La lumière provenant de la terre qu’on pouvait encore
distinguer peu de temps avant, vient finalement de
disparaître, laissant les soldats sans espoirs.

Soldat : |
Tout l’espoir
qu’on avait dans notre futur… celui de pouvoir
enfin vivre sur cette terre ne pourra être
atteint que si on parvient à se débarrasser de
ce dernier obstacle. On est des milliers
devant lui, mais malgré cela avons-nous
réellement une chance de le vaincre !? |
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A ce moment là, un tourbillon noir s’abat sur le sol.
Ayant déjà assisté à ce phénomène par le passé, Aiolia
comprend aussitôt ce qui se passe et surtout à quel
adversaire il va devoir affronter. Celui-ci apparaît
dans toute sa prestance, avec un masque couvrant
intégralement son visage.

Hyperion : |
Ca faisait
longtemps, Humain !! Dois-je te dire bienvenu
dans notre monde ? Je vois que tu es toujours
aussi arrogant vu que tu sembles avoir
l’intention de t’opposer à nous tout seul. Il
est vrai qu’on a besoin de toi si on veut que
notre roi revienne parmi nous… cependant tout
comme tu es chargé de protéger ta terre,
saches qu’il est de notre devoir à nous autres
les Titans de protéger aussi bien notre roi
que tous les gens qui ont été exilés ici avec
nous.
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Mais Aiolia n’écoute déjà plus son adversaire depuis un
moment… depuis que dans la main de ce dernier s’est
matérialisé une immense épée.
Pourtant séparé quelques secondes avant de quelques
mètres, Aiolia s’aperçoit que la lame de l’épée, à force
de s’allonger, a largement comblé la distance, le
mettant dans une position délicate.
Dans un bruit sourd, les runes apparaissant sur la lame
de l’épée paraissent se rapprocher du visage du saint à
une vitesse telle qu’il ne pourra rien faire pour parer.
Dans un élan de réflexe, il parvient toutefois à bloquer
le coup avec ses bras.
Cependant la violence de l’attaque est telle qu’il se
retrouve projeté à plusieurs mètres derrière.

Aiolia : |
… il est de loin
plus fort que lors de notre première
confrontation… |
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Hyperion
: |
Il est de notre
devoir de leur créer un futur décent. Mais
dis-moi ce que représente réellement pour toi
la Justice et le Mal ? Ne penses-tu pas qu’au
final, priver des milliers de vie de futur en
les condamnant éternellement pour le Tartare
afin de pouvoir dominer seul sur le Paradis
n’est pas le fruit du Mal ? Ou encore vous
autres les Hommes qui au final ne vous souciez
que peu de votre histoire ? |
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Sans attendre la réponse d’Aiolia, le Titan de l’ébène
lève son épée vers le Ciel ;
autour de
celui-ci commence à s’envelopper une étrange tornade de
jais, et lorsque sa puissance arrive à son paroxysme, le
dieu n’a plus qu’à baisser sa lame pour tout libérer.

GURTHANG VORTEX !!

Aiolia subit de plein fouet la puissance de l’attaque et
sans sa cloth il sait qu’il ne serait déjà plus. Les
soldats quant à eux jubilent devant la victoire assurée
de leur maître.
Cependant lorsque ce dernier décide finalement de
retirer son casque, tous s’agenouillent, baissant le
regard comme s’il leur était interdit de regarder leur
dieu.

Hyperion
: |
Vous n’avez pas à
avoir peur d’un saint. Si vous avez foi en
votre Justice alors vous pourrez vous battre
avec fierté, car le Cosmos qui nous abrite est
également le fruit de la Justice. Tant bien
même vous ne perdriez la vie face à un
adversaire trop fort, sachez que vos esprits
ne finiront jamais dans les ténèbres. Vous
vous battez pour la liberté et j’en suis fier. |
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Aiolia se relève alors péniblement devant des soldats
ébahis…

Aiolia
: |
même si vous pensiez
vous battre pour la Justice, je continuerai à
défendre ce en quoi je crois, car vous avez
osé vous en prendre au futur d’une jeune
innocente.
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Hyperion
: |
De notre côté
aussi, nous avons des orphelins. Les guerres
ont lieu car les 2 camps sont persuadés d’agir
pour la Justice.
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Aiolia
: |
Dans ce cas, ne
laisse pas tes soldats se battre. Je suis sûr
qu’ils n’en ont pas non plus envie. Si tu
décides d’arrêter tout ça, alors je te promets
que je parlerai aux Hommes afin que nous
puissions tous vivre ensemble sur la terre. Je
te demande de me faire confiance…
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Hyperion arrête son coup un instant. Le discours du
saint lui a un instant paru comme un lointain rêve, mais
son expérience parle à sa place. L’épée s’abat de
nouveau sur le saint.

Hyperion
: |
Ce n’est pas que cela ne
me touche pas, mais je pense que tu es trop
naïf. La réalité est bien plus compliquée que
ça. Mais si tu penses vraiment cela possible,
alors suis-moi afin de rencontrer mon Roi. Te
sens-tu capable de franchir les dangers de
notre sanctuaire pour arrêter cette guerre et
protéger Athéna malgré toutes tes blessures ?

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Aiolia
: |
J’en suis
certain.

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Hyperion
: |
Voilà donc la
fierté abritant le cosmos des saint… mais
sache que cette fierté est encore plus grande
chez nous autres les dieux.
Regarde bien mes
soldats. Aucun d’entre eux n’ose lever le
regard vers moi de peur de voir mon visage.
Voilà comment tu devrais te comporter face à
nous, mais tu manques vraiment trop de «
politesse ».
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Un tourbillon apparaît alors autour du dieu lequel
commence à s’élever pendant qu’Aiolia tente
difficilement de se relever.
Aiolia
: |
Je connais déjà
ce que représente la peur de perdre une
personne chère. C’est pourquoi j’ai décidé de
devenir plus fort pour ne plus à avoir à subir
ça.

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Hyperion
: |
Et malgré cette
peur, tu continues de te battre ? tu
ressembles donc à mon peuple qui connaît
également ce que représente la peur de perdre
la lumière qui leur était chère. Tout comme
toi, ils continueront à se battre même si cela
signifie perdre la vie. |
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Hyperion disparaît pendant qu’un à un, les soldats
ressaisissent leur arme fermement avant de se tourner
vers le saint.
Aiolia comprend à leur regard qu’ils n’abandonneront
plus. Malheureusement, les coups assenés par le Titan
ont eu raison de lui, et il lui est maintenant
impossible de se défendre. Les soldats se jettent tous
sur lui, comprenant que leur victoire était proche.
C’est alors que contre toute attente, le champ de
bataille devient un immense champ de roses, dont les
tiges animés par un étrange cosmos se débarrassent sans
mal de dizaines de soldats.
Encore sous le coup de la surprise, les derniers
survivants arrêtent leur mouvement afin d’identifier la
nouvelle menace.
Au milieu des plantes apparaît alors un autre saint
d’or. Aphrodite, saint d’or des Poissons s’apprête lui
aussi à entrer en guerre contre les ténèbres !

A suivre... |