RÉSUMÉ CHAPITRE 41
 
 

CRONOS LABYRINTHOS

 

Dans le labyrinthe de Cronos, Hyperion se prépare à rencontrer de nouveau le saint d’or du Lion.

 

Hyperion :

Il est donc vraiment venu jusqu’à nous. On se doit de bien l’accueillir.
 

Koios :

Tu dois également t’occuper de nos troupes qui sont situées devant la porte.
 

Hyperion :

Je le sais. De toute façon, c’est notre rôle de les guider… puisque nous sommes des Dieux…

 

De son côté, Aiolia se tient toujours fermement devant la porte afin d’empêcher quiconque d’en passer le seuil. La lumière provenant de la terre qu’on pouvait encore distinguer peu de temps avant, vient finalement de disparaître, laissant les soldats sans espoirs.    

 

Soldat :

Tout l’espoir qu’on avait dans notre futur… celui de pouvoir enfin vivre sur cette terre ne pourra être atteint que si on parvient à se débarrasser de ce dernier obstacle. On est des milliers devant lui, mais malgré cela avons-nous réellement une chance de le vaincre !?

 

A ce moment là, un tourbillon noir s’abat sur le sol. Ayant déjà assisté à ce phénomène par le passé, Aiolia comprend aussitôt ce qui se passe et surtout à quel adversaire il va devoir affronter. Celui-ci apparaît dans toute sa prestance, avec un masque couvrant intégralement son visage.
 

Hyperion :

Ca faisait longtemps, Humain !! Dois-je te dire bienvenu dans notre monde ? Je vois que tu es toujours aussi arrogant vu que tu sembles avoir l’intention de t’opposer à nous tout seul. Il est vrai qu’on a besoin de toi si on veut que notre roi revienne parmi nous… cependant tout comme tu es chargé de protéger ta terre, saches qu’il est de notre devoir à nous autres les Titans de protéger aussi bien notre roi que tous les gens qui ont été exilés ici avec nous.


Mais Aiolia n’écoute déjà plus son adversaire depuis un moment… depuis que dans la main de ce dernier s’est matérialisé une immense épée.   Pourtant séparé quelques secondes avant de quelques mètres, Aiolia s’aperçoit que la lame de l’épée, à force de s’allonger, a largement comblé la distance, le mettant dans une position délicate. Dans un bruit sourd, les runes apparaissant sur la lame de l’épée paraissent se rapprocher du visage du saint à une vitesse telle qu’il ne pourra rien faire pour parer. Dans un élan de réflexe, il parvient toutefois à bloquer le coup avec ses bras. Cependant la violence de l’attaque est telle qu’il se retrouve projeté à plusieurs mètres derrière.
 

Aiolia :

… il est de loin plus fort que lors de notre première confrontation…

 

Hyperion :

Il est de notre devoir de leur créer un futur décent. Mais dis-moi ce que représente réellement pour toi la Justice et le Mal ? Ne penses-tu pas qu’au final, priver des milliers de vie de futur en les condamnant éternellement pour le Tartare afin de pouvoir dominer seul sur le Paradis n’est pas le fruit du Mal ? Ou encore vous autres les Hommes qui au final ne vous souciez que peu de votre histoire ?

 

Sans attendre la réponse d’Aiolia, le Titan de l’ébène lève son épée vers le Ciel ; autour de celui-ci commence à s’envelopper une étrange tornade de jais, et lorsque sa puissance arrive à son paroxysme, le dieu n’a plus qu’à baisser sa lame pour tout libérer.
 

GURTHANG VORTEX !!


Aiolia subit de plein fouet la puissance de l’attaque et sans sa cloth il sait qu’il ne serait déjà plus. Les soldats quant à eux jubilent devant la victoire assurée de leur maître. Cependant lorsque ce dernier décide finalement de retirer son casque, tous s’agenouillent, baissant le regard comme s’il leur était interdit de regarder leur dieu.  

 

Hyperion :

Vous n’avez pas à avoir peur d’un saint. Si vous avez foi en votre Justice alors vous pourrez vous battre avec fierté, car le Cosmos qui nous abrite est également le fruit de la Justice. Tant bien même vous ne perdriez la vie face à un adversaire trop fort, sachez que vos esprits ne finiront jamais dans les ténèbres. Vous vous battez pour la liberté et j’en suis fier.

 

Aiolia se relève alors péniblement devant des soldats ébahis…  
 

Aiolia :

même si vous pensiez vous battre pour la Justice, je continuerai à défendre ce en quoi je crois, car vous avez osé vous en prendre au futur d’une jeune innocente.
 

Hyperion :

De notre côté aussi, nous avons des orphelins. Les guerres ont lieu car les 2 camps sont persuadés d’agir pour la Justice.
 

Aiolia :

Dans ce cas, ne laisse pas tes soldats se battre. Je suis sûr qu’ils n’en ont pas non plus envie. Si tu décides d’arrêter tout ça, alors je te promets que je parlerai aux Hommes afin que nous puissions tous vivre ensemble sur la terre. Je te demande de me faire confiance…


Hyperion arrête son coup un instant. Le discours du saint lui a un instant paru comme un lointain rêve, mais son expérience parle à sa place. L’épée s’abat de nouveau sur le saint.
 

Hyperion :

Ce n’est pas que cela ne me touche pas, mais je pense que tu es trop naïf. La réalité est bien plus compliquée que ça. Mais si tu penses vraiment cela possible, alors suis-moi afin de rencontrer mon Roi. Te sens-tu capable de franchir les dangers de notre sanctuaire pour arrêter cette guerre et protéger Athéna malgré toutes tes blessures ?
 

Aiolia :

J’en suis certain.
 

Hyperion :

Voilà donc la fierté abritant le cosmos des saint… mais sache que cette fierté est encore plus grande chez nous autres les dieux. Regarde bien mes soldats. Aucun d’entre eux n’ose lever le regard vers moi de peur de voir mon visage. Voilà comment tu devrais te comporter face à nous, mais tu manques vraiment trop de « politesse ».


Un tourbillon apparaît alors autour du dieu lequel commence à s’élever pendant qu’Aiolia tente difficilement de se relever.
 

Aiolia :

Je connais déjà ce que représente la peur de perdre une personne chère. C’est pourquoi j’ai décidé de devenir plus fort pour ne plus à avoir à subir ça.
 

Hyperion :

Et malgré cette peur, tu continues de te battre ? tu ressembles donc à mon peuple qui connaît également ce que représente la peur de perdre la lumière qui leur était chère. Tout comme toi, ils continueront à se battre même si cela signifie perdre la vie.


Hyperion disparaît pendant qu’un à un, les soldats ressaisissent leur arme fermement avant de se tourner vers le saint. Aiolia comprend à leur regard qu’ils n’abandonneront plus. Malheureusement, les coups assenés par le Titan ont eu raison de lui, et il lui est maintenant impossible de se défendre. Les soldats se jettent tous sur lui, comprenant que leur victoire était proche. C’est alors que contre toute attente, le champ de bataille devient un immense champ de roses, dont les tiges animés par un étrange cosmos se débarrassent sans mal de dizaines de soldats. Encore sous le coup de la surprise, les derniers survivants arrêtent leur mouvement afin d’identifier la nouvelle menace. Au milieu des plantes apparaît alors un autre saint d’or. Aphrodite, saint d’or des Poissons s’apprête lui aussi à entrer en guerre contre les ténèbres !  

A suivre...