CRONOS LABYRINTHOS
Dans le labyrinthe de
Cronos, de « mystérieux courants d’eau » se rejoignent à
l’intérieur d’une pièce avant de prendre la forme d’un
dieu.
D’autres dieux
accueillent le nouveau venu.
Iapetos : |
Tu n’as pas l’air très
en forme, Okeanos ? |
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Mais Okeanos ne répond pas
à « l’attaque » d’Iapetos, car il sait très bien qu’il a
accompli la mission pour laquelle il s’était rendu en
Grèce.
Okeanos : |
Maintenant c’est
à toi d’intervenir Iapetos !!
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Iapetos : |
Tu as ramené
l’épée divine de Kreios ? Quelle gentillesse…
Qu’importe… C’est à mon tour, maintenant.
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Okeanos : |
Et quand tu auras
réussi ta tâche, nos troupes pourront
également franchir la porte qui mène au
Sanctuaire.
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Rhea : |
Le saint d’or du
Lion est la clé pour ramener les souvenirs de
Cronos.
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Tethys : |
En effet, je suis
sûr que son Cosmos s’est lié à celui de Cronos
un instant.
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Mnemosyne : |
On doit donc
faire en sorte qu’il intensifie de nouveau ce
cosmos et attaque notre Roi dans le but que ce
dernier retrouve ses souvenirs.
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Koios : |
S’il parvient à
venir chez nous, alors nos soldats pourront
aussi franchir la porte dans l’autre sens.
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Hyperion : |
…et dès que la
porte s’ouvrira, le Sanctuaire se transformera
en champ de bataille.
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Les Titans savent qu’il ne
sera pas facile d’ouvrir la porte de l’intérieur
puisqu’elle a été scellée de l’extérieur, néanmoins,
Iapetos est confiant.
Iapetos : |
Il suffit que le
Lion vienne ici, non ? Alors je vais m’en
occuper comme prévu. Je vais vous montrer à
quel point il est facile de manipuler un Homme
lorsqu’il s’agit pour lui de sauver quelqu’un
de cher à ses yeux. Regardez bien car je peux
vous promettre que le Lion ouvrira cette porte
de lui-même pour venir nous voir.
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GREVENA EN GRÈCE
De son côté, Camus
s’approche pour observer la glace entourant cette porte.
Camus : |
J’ai été obligé
de le faire dans la rapidité mais j’ai
l’impression que cela fera l’affaire quelques
temps… du moins il devrait suffire à empêcher
les soldats de venir de ce côté.
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Aiolia : |
Est-ce là ta
façon « calme » de te battre ? Je te félicite.
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Camus : |
Mais il est vrai
que tu as également ton style. Un style qui
n’est pas le mien mais qui marche également.
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Aiolia : |
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Camus : |
Celui de brûler
son cosmos et risquer sa vie afin de protéger
quelqu’un. La passion… Cela ne ressemble pas
du tout à mon style, mais je ne le déteste pas
pour autant.
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Aiolia : |
Serais-tu en
train de te moquer de moi ?
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Camus : |
Calme-toi. Je
n’ironisais pas. On a besoin tous les deux
d’un peu de repos. Je retourne à mon temple
pour me soigner alors tu devrais en faire
autant.
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Camus annonce alors à
Aiolia qu’une personne est venu le chercher depuis le
Sanctuaire.
Aiolia : |
Lithos ? Mais
que fais tu ici ?
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Lithos : |
Galan m’a
autorisé à venir vous chercher alors j’ai
emprunté un chariot…
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Aiolia : |
Tu n’avais pas à
t’inquiéter. J’étais justement sur le point de
rentrer.
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Lithos : |
Y a-t-il quelque
chose de mauvais à ce que je m’inquiète pour
vous ?
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Aiolia : |
Non. A vrai dire
je m’inquiéterai de la même façon s’il venait
à t’arriver quelque chose.
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Il en fallait pas moins au
Titan, caché dans les dimensions, pour intervenir.
Lithos voit alors comme une déchirure se créer dans
l’air entre elle et son maître. Les deux Saints d’or
comprennent qu’il s’agit d’une nouvelle menace, mais
pris de vitesse ils ne peuvent réagir. Aiolia est
projeté en arrière par une mystérieuse force.
Camus : |
Une attaque
dimensionnelle ?
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KHORA TEMNEIN !!
Iapetos est apparu à moitié
dans le monde des Hommes pendant que le reste de son
corps semble rester dans une autre dimension, prêt à
repartir aussitôt.
Iapetos : |
Es-tu
réellement capable de tout surmonter afin de
la sauver ? Si c’est le cas, alors prouve-le
moi. Je l’emmène avec moi vers ce monde qui
te semble si dangereux.
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Lithos : |
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Aiolia se précipite afin de
récupérer Lithos, mais la rapidité d’Iapetos est telle
que le saint d’or n’a pas le temps de voir la lame
divine du titan s’abattre sur lui.
De son côté Camus est
contraint de ne pas bouger lorsqu’il voit le dieu
utiliser la servante d’Aiolia comme d’un bouclier.
Iapetos ironise sur la
situation.
Iapetos : |
Je sais que
cela ne se fait pas mais bon… je pensais que
tu la protégerais au péril de ta vie… Mais à
quoi bon être surpris puisque c’est le
propre de l’Homme de ne pouvoir respecter
ses promesses. Tu veux vraiment la
récupérer ? Alors risque ta vie et viens
directement dans notre monde !! Si tu ne
viens pas, alors je me débarrasserai d’elle
personnellement.
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Aiolia tend la main tout
comme Lithos mais le frère et la sœur ne parviennent pas
à se toucher.
Lithos disparaît
complètement dans une autre dimension laissant un Saint
d’or effondré.
Aiolia : |
Je n’ai pas
réussi…
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Le saint d’or du lion
déchaîne toute sa colère sur le sol en serrant le poing
tellement fort que son sang coule à travers sa cloth.
Camus cherche alors à
apaiser son compagnon.
Camus : |
Calme-toi
Aiolia. Retournons au Sanctuaire et on
trouvera tous ensemble un moyen d’aller
sauver ta servante.
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Mais Aiolia sait déjà qu’il
ne peut plus retourner au Domaine sacré. Il observe
fixement la statue représentant sa déesse comme pour
obtenir son accord sur ce qu’il a l’intention de faire.
Et si accord il n’y avait pas, alors ce serait le
pardon. Le regard redevient fougueux. Aiolia vient de
décider d’aller à la recherche de Lithos sans perdre de
temps.
Camus : |
Arrête Aiolia.
Tu ne peux pas te précipiter tête baissée là
bas.
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Aiolia : |
De l’autre côté
de cette porte se trouve leur monde. Si je
détruis la glace pour m’y rendre, on peut
être sûr que ce sera le signal pour leurs
troupes d’envahir le Sanctuaire. C’est
pourquoi une fois que je serai entré, j’ai
besoin que tu scelles de nouveau cette
porte.
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Camus : |
Tu as l’intention
d’y aller seul ? Tu n’es pas sérieux quand
même ?
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Aiolia : |
Un jour mon frère
m’a enseigné que si une personne chère venait
à être en danger, alors il fallait la défendre
autant que s’il s’agissait de la déesse Athéna
elle-même. Or Lithos est comme ma sœur.
Je suis sûr
qu’elle a confiance en moi et qu’elle attend
que je vienne la chercher. Je sais que je ne
devrais pas y aller mais je te supplie… ne me
fais pas mentir devant mon frère et ma sœur.
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Devant le regard de son
compagnon, Camus comprend qu’il lui serait irrespectueux
de s’opposer à sa décision. Il lui demande alors une
dernière faveur.
Camus : |
Est-ce que tu
peux juste me faire une promesse ?
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Aiolia : |
J’ai compris.
Je te promets de ne rien faire qui aille
contre Athéna.
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Camus : |
Je ne voulais pas
parler de ça en fait. Il va de soit qu’Athéna
restera ta priorité. Mais est-ce que tu
pourrais nous faire également confiance ? Car
en tant que saint d’or, ta vie est aussi
précieuse que celle d’Athéna. Je te promets
qu’on viendra te porter secours et qu’on ne te
laissera pas tomber.
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Aiolia baisse légèrement le
regard. Cela faisait plusieurs années qu’il n’avait pas
songé réellement aux saints d’or de cette façon… depuis
la mort de son frère… mais quelque chose au fond de lui
semble avoir changé. Les paroles ont cependant du mal à
sortir.
Aiolia : |
… je vais
essayer d’avoir confiance en mes…
compagnons…
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Camus : |
Il ne sera pas
facile de briser le freezing coffin dans ton
état, mais si tu y arrives je te promets de
sceller de nouveau la porte.
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Aiolia : |
me... merci!!
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Aiolia concentre alors tout
son Cosmos dans son poing avant d’en libérer toute la
puissance sur la glace.
LIGHTNING BOLT
De l’autre côté de la
porte, les effets de l’attaque du saint d’or se font
déjà ressentir. Les soldats attendent sans se douter de
ce qui se passe.
La foudre s’abat alors d’un
seul coup sur la porte l’ouvrant intégralement.
Malheureusement pour eux, l’Aiolia qui apparaît devant
eux est loin de les rassurer.
Aiolia : |
Me voilà !!!
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A suivre... |