RÉSUMÉ CHAPITRE 39
 
 

CRONOS LABYRINTHOS

 

Dans le labyrinthe de Cronos, de « mystérieux courants d’eau » se rejoignent à l’intérieur d’une pièce avant de prendre la forme d’un dieu. D’autres dieux accueillent le nouveau venu.

 

Iapetos :

Tu n’as pas l’air très en forme, Okeanos ?

 

 

Mais Okeanos ne répond pas à « l’attaque » d’Iapetos, car il sait très bien qu’il a accompli la mission pour laquelle il s’était rendu en Grèce.

 

Okeanos :

Maintenant c’est à toi d’intervenir Iapetos !!
 

Iapetos :

Tu as ramené l’épée divine de Kreios ? Quelle gentillesse… Qu’importe… C’est à mon tour, maintenant.
 

Okeanos :

Et quand tu auras réussi ta tâche, nos troupes pourront également franchir la porte qui mène au Sanctuaire.
 

Rhea :

Le saint d’or du Lion est la clé pour ramener les souvenirs de Cronos.
 

Tethys :

En effet, je suis sûr que son Cosmos s’est lié à celui de Cronos un instant.
 

Mnemosyne :

On doit donc faire en sorte qu’il intensifie de nouveau ce cosmos et attaque notre Roi dans le but que ce dernier retrouve ses souvenirs.
 

Koios :

S’il parvient à venir chez nous, alors nos soldats pourront aussi franchir la porte dans l’autre sens.
 

Hyperion :

…et dès que la porte s’ouvrira, le Sanctuaire se transformera en champ de bataille.

 

Les Titans savent qu’il ne sera pas facile d’ouvrir la porte de l’intérieur puisqu’elle a été scellée de l’extérieur, néanmoins, Iapetos est confiant.

 

Iapetos :

Il suffit que le Lion vienne ici, non ? Alors je vais m’en occuper comme prévu. Je vais vous montrer à quel point il est facile de manipuler un Homme lorsqu’il s’agit pour lui de sauver quelqu’un de cher à ses yeux. Regardez bien car je peux vous promettre que le Lion ouvrira cette porte de lui-même pour venir nous voir.

 

 

 

 

GREVENA EN GRÈCE

 

 

De son côté, Camus s’approche pour observer la glace entourant cette porte.

 

Camus :

J’ai été obligé de le faire dans la rapidité mais j’ai l’impression que cela fera l’affaire quelques temps… du moins il devrait suffire à empêcher les soldats de venir de ce côté.
 

Aiolia :

Est-ce là ta façon « calme » de te battre ? Je te félicite.
 

Camus :

Mais il est vrai que tu as également ton style. Un style qui n’est pas le mien mais qui marche également.
 

Aiolia :

Ah bon ?
 

Camus :

Celui de brûler son cosmos et risquer sa vie afin de protéger quelqu’un. La passion… Cela ne ressemble pas du tout à mon style, mais je ne le déteste pas pour autant.
 

Aiolia :

Serais-tu en train de te moquer de moi ?
 

Camus :

Calme-toi. Je n’ironisais pas. On a besoin tous les deux d’un peu de repos. Je retourne à mon temple pour me soigner alors tu devrais en faire autant.
 

 

Camus annonce alors à Aiolia qu’une personne est venu le chercher depuis le Sanctuaire.

 

Aiolia :

Lithos ? Mais que fais tu ici ?
 

Lithos :

Galan m’a autorisé à venir vous chercher alors j’ai emprunté un chariot…
 

Aiolia :

Tu n’avais pas à t’inquiéter. J’étais justement sur le point de rentrer.
 

Lithos :

Y a-t-il quelque chose de mauvais à ce que je m’inquiète pour vous ?
 

Aiolia :

Non. A vrai dire je m’inquiéterai de la même façon s’il venait à t’arriver quelque chose.
 

 

Il en fallait pas moins au Titan, caché dans les dimensions, pour intervenir. Lithos voit alors comme une déchirure se créer dans l’air entre elle et son maître. Les deux Saints d’or comprennent qu’il s’agit d’une nouvelle menace, mais pris de vitesse ils ne peuvent réagir. Aiolia est projeté en arrière par une mystérieuse force.

 

Camus :

Une attaque dimensionnelle ?
 

 

KHORA  TEMNEIN !!

 

Iapetos est apparu à moitié dans le monde des Hommes pendant que le reste de son corps semble rester dans une autre dimension, prêt à repartir aussitôt.

 

Iapetos :

Es-tu réellement capable de tout surmonter afin de la sauver ? Si c’est le cas, alors prouve-le moi. Je l’emmène avec moi vers ce monde qui te semble si dangereux.
 

Lithos :

maître Aiolia !
 

 

Aiolia se précipite afin de récupérer Lithos, mais la rapidité d’Iapetos est telle que le saint d’or n’a pas le temps de voir la lame divine du titan s’abattre sur lui. De son côté Camus est contraint de ne pas bouger lorsqu’il voit le dieu utiliser la servante d’Aiolia comme d’un bouclier. Iapetos ironise sur la situation.

 

Iapetos :

Je sais que cela ne se fait pas mais bon… je pensais que tu la protégerais au péril de ta vie… Mais à quoi bon être surpris puisque c’est le propre de l’Homme de ne pouvoir respecter ses promesses. Tu veux vraiment la récupérer ? Alors risque ta vie et viens directement dans notre monde !! Si tu ne viens pas, alors je me débarrasserai d’elle personnellement.
 

 

Aiolia tend la main tout comme Lithos mais le frère et la sœur ne parviennent pas à se toucher.

Lithos disparaît complètement dans une autre dimension laissant un Saint d’or effondré.

 

Aiolia :

Je n’ai pas réussi…
 

 

Le saint d’or du lion déchaîne toute sa colère sur le sol en serrant le poing tellement fort que son sang coule à travers sa cloth. Camus cherche alors à apaiser son compagnon.

 

Camus :

Calme-toi Aiolia. Retournons au Sanctuaire et on trouvera tous ensemble un moyen d’aller sauver ta servante.
 

 

Mais Aiolia sait déjà qu’il ne peut plus retourner au Domaine sacré. Il observe fixement la statue représentant sa déesse comme pour obtenir son accord sur ce qu’il a l’intention de faire. Et si accord il n’y avait pas, alors ce serait le pardon. Le regard redevient fougueux. Aiolia vient de décider d’aller à la recherche de Lithos sans perdre de temps.

 

Camus :

Arrête Aiolia. Tu ne peux pas te précipiter tête baissée là bas.
 

Aiolia :

De l’autre côté de cette porte se trouve leur monde. Si je détruis la glace pour m’y rendre, on peut être sûr que ce sera le signal pour leurs troupes d’envahir le Sanctuaire. C’est pourquoi une fois que je serai entré, j’ai besoin que tu scelles de nouveau cette porte.
 

Camus :

Tu as l’intention d’y aller seul ? Tu n’es pas sérieux quand même ?
 

Aiolia :

Un jour mon frère m’a enseigné que si une personne chère venait à être en danger, alors il fallait la défendre autant que s’il s’agissait de la déesse Athéna elle-même. Or Lithos est comme ma sœur. Je suis sûr qu’elle a confiance en moi et qu’elle attend que je vienne la chercher. Je sais que je ne devrais pas y aller mais je te supplie… ne me fais pas mentir devant mon frère et ma sœur.
 

 

Devant le regard de son compagnon, Camus comprend qu’il lui serait irrespectueux de s’opposer à sa décision. Il lui demande alors une dernière faveur.

 

Camus :

Est-ce que tu peux juste me faire une promesse ?
 

Aiolia :

J’ai compris. Je te promets de ne rien faire qui aille contre Athéna.
 

Camus :

Je ne voulais pas parler de ça en fait. Il va de soit qu’Athéna restera ta priorité. Mais est-ce que tu pourrais nous faire également confiance ? Car en tant que saint d’or, ta vie est aussi précieuse que celle d’Athéna. Je te promets qu’on viendra te porter secours et qu’on ne te laissera pas tomber.
 

 

Aiolia baisse légèrement le regard. Cela faisait plusieurs années qu’il n’avait pas songé réellement aux saints d’or de cette façon… depuis la mort de son frère… mais quelque chose au fond de lui semble avoir changé. Les paroles ont cependant du mal à sortir.

 

Aiolia :

… je vais essayer d’avoir confiance en mes… compagnons…
 

Camus :

Il ne sera pas facile de briser le freezing coffin dans ton état, mais si tu y arrives je te promets de sceller de nouveau la porte.
 

Aiolia :

me... merci!!
 

 

Aiolia concentre alors tout son Cosmos dans son poing avant d’en libérer toute la puissance sur la glace.

 

LIGHTNING BOLT

 

De l’autre côté de la porte, les effets de l’attaque du saint d’or se font déjà ressentir. Les soldats attendent sans se douter de ce qui se passe. La foudre s’abat alors d’un seul coup sur la porte l’ouvrant intégralement. Malheureusement pour eux, l’Aiolia qui apparaît devant eux est loin de les rassurer.

 

Aiolia :

Me voilà !!!

A suivre...